Les textes qui vont suivre sont plus...."brut".... ou pas....

Comme le nom de cette nouvelle page l'indique, ils se rapportent plus à une tranche de vie d'un moment, ne pouvant se résumer en un petit texte.

Ils parlent d'eux mêmes, sans besoin d'explications, ils expriment juste des moments, des ressentis, des réflexions, des constatations.....

Peut être vous retrouverez vous dans ces tranches de vie, à demi-mot, ou pas du tout....

Bonne lecture.....


Besoin d'un moment...

Les mots se sont envolés pour un bref instant,

Bien fatiguée par l'heure et le temps changeant.

Évoluant, changeant, me posant,

Je prends un moment....

Mes pensées deviennent comme folle,

Dansant, s'entrechoquant, s'évadant,

Aussi vite qu'elles sont apparues,

Comme dans du coton épais, parfois même collant....

Pas assez de temps et tout à faire.

Poser les mots pour l'instant

Est devenu difficile, parfois même impossible,

Les pensées virevoltant tout le temps....

 

Je reviendrais dans quelques temps,

Plus énergique que maintenant.

Juste besoin d'un moment...

Juste besoin de temps....

 

Les mots vont à tout vent,

Ne se posant, se brisant,

S'oubliant l'espace d'un instant,

Puis revenant tous en même temps !!!

Ils ne veulent se laisser attraper et poser....

 

Aussi pendant ce bref moment,

Prenez éventuellement le temps,

De lire les textes d'avant....

 

Je reviendrais aussi vite que le vent,

Je n'ai besoin que d'un moment,

Pour laisser à nouveau les mots se poser,

Vibrant, chantant......

Besoin d'un moment.....

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Le pardon...

 

Longtemps j'ai cru que tu étais déçu....

Tu voulais un garçon,

Je suis née fille.

Peu m'importait,

Je t'ai suivi comme ton ombre,

Devenant le garçon que tu voulais,

En étant fille....

Pêche, chasse, bricolages, travail du bois,

Rien ne me faisait peur

Puisque j'étais avec toi.

Je voulais avant tout que tu m'aimes,

Pour ce que j'étais....

Ton enfant....

Longtemps j'ai cru te décevoir,

Tu me l'as laissé entendre de nombreuses fois,

A demi-mots,

Sans les dire vraiment.

J'ai redoublé d'attention, de questions,

Jusqu'à tout arrêter.

J'avais alors 16 ans.

Je voulais m'émanciper de toi,

Où de ce que je n'étais pas.

J'ai voulu mourir,

Puisque tu ne comprenais pas,

Tu ne me voyais pas.

A ce moment, tu as compris,

Me laissant enfin vivre ma vie de fille,

Comprenant que j'étais ton seul enfant.

J'ai pourtant passé de merveilleux moments avec toi,

Riant, chahutant, rêvant, apprenant....

Tout ces magnifiques instants,

Entrecoupés d'autres, plus souffrant,

M'ont appris énormément.

Je t'aimais tellement,

Comme encore maintenant.

Il m'a fallu bien longtemps

Pour comprendre,

Non pas que je te décevais,

Mais que tu vivais à travers moi,

Ce que éventuellement tu aurais aimé avoir,

Étant enfant....

Je t'en ai voulu longtemps,

Ne comprenant rien.

J'ai grandi, et suis partie assez loin

Pour faire ma vie.

Tu as toujours été présent pour moi,

Même si tu ne comprenais pas mes choix.

J'étais si fière d'être à ton bras

Quand je me suis mariée,

Puis en t'annonçant que j'allais être maman.

J'ai mis des kilomètres entre toi et moi,

Pour oublier la souffrance,

Mais la distance n'a rien changé.

Je t'aimais toujours autant, souffrant toujours du passé...

Puis l'amour que je te portais 

A évolué, et m'a permis d'accepter et de comprendre,

Qui et ce que tu étais....

Un père aimant, mais ne savant pas l'exprimer,

Faisant ce qu'il pouvait....

Tu as toujours été présent quand j'en ai eu besoin,

J'ai été là aussi, jusqu'à la fin....

J'ai souffert bien des fois dans ma vie,

Mais jamais autant qu'en voyant dans tes yeux,

Ce que je n'avais jamais vu...

Cette innocence et cette clarté....

J'ai enfin compris à ce moment,

A quel point tu m'avais aimé,

Et m'aimais à chaque instant passé, présent.....

Puis tes yeux se sont fermés à jamais,

Mais en moi, reste l'amour que tu m'as donné,

Même si dans les derniers moments,

Tu commençais à m'oublier.....

 

Une petite tranche de vie,

Juste pour te dire,

Pardon de ne pas avoir compris plus tôt.

Où que tu sois,

Merci...

Et.....

Je t'aime, Papa.... 

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Se reconnaître....

Et quand enfin le calme reparaît,

Une sensation de vide intérieur se fait...

Mais quel plaisir enfin,

De reprendre là

Où pour un moment,

Nous nous étions arrêtés,

Juste pour se focaliser un peu plus

Sur une période à notion d'importance,

Alors qu'il ne s'agissait en fait,

Que de la poursuite de notre chemin....

 

Les examens,

Période intense

Après formation vécue à l'identique,

Sont pour certains l'aboutissement de soi,

La capacité d'Être,

Écrit sur un joli papier...un diplôme....

Et pour d'autres,

Réussi ou pas,

Juste la capacité à laisser émerger

Ce qu'ils avaient en eux,

Sans l'avoir défini jusqu'à présent....

 

Attente des résultats,

Peurs enfouis ou pas,

De savoir si nous avons réussi,

Cela ne démontrera vraiment pas qui vous êtes devenu en dedans,

Mais juste écrit sur un joli papier,

Pour l'égo, la fierté.

Pour tout ceux qui auront réussi,

Un grand bravo.

Pour les autres...

Bravo tout de même.

La vie n'est pas finie,

Gardez confiance,

Il y a toujours possibilité de recommencer, repasser....

Quelques petites choses n'ont pas été intégrées,

Où pas complètement digérées.....

Vous êtes avant tout humain,

Et en tant que tel,

Avez droit à l'erreur,

Ne l'oubliez jamais....

Et...de toutes façon, vous aurez avancés, découvert bien des choses

Que vous ne saviez,

A travers toutes les informations

Qui vous ont été données à foison...

Alors jamais, n'abandonnez....

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Ni dits, Ni écrits...

Il n'y a parfois pas besoin de mots,

Ni dits, Ni écrits,

Pour exprimer....

Juste le silence pour dire,

Juste un regard qui exprime....

Que ce soit la douleur, comme la joie,

La peur ou la confiance,

Seul le regard n'a besoin d'aucun mots,

Exprimant à lui seul, tout ce qui ne peut être,

Ni dits, Ni écrits....

 

Juste un regard peut dire au revoir,

Bien mieux que des mots,

Ni dits, Ni écrits....

 

Et puis parfois,

Juste pas envie de dire ou d'écrire,

Ni même de regarder....

Juste le silence de chacun de ces moyens

Sont parfois bien mieux pour exprimer

Ce qu'on ne sait pas encore....

Ce qu'on ne peut dire, écrire, voir,

Sans faire de peine, sans se tromper.....

Sage décision parfois,

Sans expliquer la raison,

Sans être dans la dénégation.

Juste ne rien dire, ne rien écrire, ne rien laisser voir,

Sans non plus s'interdire de penser,

Mais juste laisser les mots se reposer,

Ecrits, dits ou enfermés,

Pour ne rien laisser percer.

Ni dits, Ni écrits, ni vus,

La meilleures des solutions parfois,

Pour ne pas blesser,

Est tout simplement,

De se taire.

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Il était une fois....

Il était une fois

Un jour, des émotions, des mots, des ressentis....

Il était une fois une vie.

Mis bout à bout,

Toutes ces choses se posent en textes,

En vibrations, en tranches de vies.

Toutes ces choses que l'on ne dit,

De peur de choquer, par notre émotivité, sensibilité....

Les mots s'emmêlent, s'entraînent, s'enchaînent,

Pour ne plus laisser place qu'à plusieurs tranches de vie,

Ces petits bout qui nous suivent

Et qui font l'histoire de notre vie....

 

Une vie faite d'autant de douceurs que de chaos,

D'amour que de déceptions,

De grandes joies ainsi que de grandes tristesses....

Et pourquoi donc tout cela ???

Etant à la recherche sans cesse de soi même,

On expérimente sans le savoir tout les fruits défendus,

Ne pensant que pour quelques instant à son bien.

Se sentir et ressentir au plus profond de soi

Toutes ces choses parfois qu'on ne connait pas,

Ou juste à travers les histoires des autres,

En se disant qu'ils ont une bien belle vie,

Alors que la sienne est bien vide, triste, et sans vie....

Mais vide un instant ne veut pas dire sans rien....

Tu as passé déjà tellement de choses,

Et quand enfin le calme paraît,

Tu ne sais plus si c'est bon ou mauvais....

Tu cours après toutes ces choses que tu penses ne pas connaître,

Alors qu'elles font parties intégrantes de toi,

Et qu'elles n'attendent qu'un signe, une émotion, un ressenti,

Pour qu'enfin, les portes de la vie s'ouvrent à l'infinie,

En toi, autour de toi, et s'élargissent comme un claquement de doigts.....

 

Il était une fois la vie,

Faites de ressentis, d'émotions, de démolitions, de transgressions,

Pour qu'enfin, cette histoire de vie,

Ce soit.....

TOI.

 

Il était une fois,

Ta vie,

Alors.....

Vis là en étant complètement TOI,

Peu importe ce qu'on en diras.

 

Cherches, essais, cris, souris, ri,

Pleures même des fois,

Mais.....vis !!!!!!

Ne te caches pas,

Respectes toi,

Tu sais toujours ce qui est bon ou pas pour toi.

Même quand tu t'égares, tu reviens toujours sur le bon chemin.

 

Il était une fois ta vie à travers celles des autres,

Et maintenant,

Il est une fois ta vie à toi,

Avec tes choix,

Pour, par et en toi,

Alors, assumes et vis là !!!!

 

Il était une fois

Une histoire de vie qui s'écrit à l'infinie,

Celle que tu écris

Chaque jour que tu vis....

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Triste...

Triste,

Triste est mon regard,

Quand, hagard,

Il se pose sur toutes choses....

A droite, à gauche,

Devant, derrière,

Tout m'indispose.....

Rien a sa place,

Je me sens lasse, 

Quoique je fasse.

Même mon énergie s'éteints,

S'envole au loin.....

 

Là où se pose mon regard,

Tout est chaos...

Me retournant, me détournant,

Il faut pourtant bien affronté

Avec lucidité,

Sans crier sa colère,

Toutes ces choses.

Mais les cris, enfermés,

Forment une boule qui explose.....

Soufflant, criant, hurlant....

Non....

J'ai décidé,

Je me repose.....

Pourquoi donc faire à la place des autres ??

Ce texte, je l'ai retrouvé....il fait partie de quelques uns que j'avais écrit à un moment bien précis. D'autres sont publiés dans mon blog, tel "verts, gris, bleus", ou "douleurs", mais celui-ci parle bien de cette tranche de vie.....

Chaos, tristesse, décisions à prendre, choses à entreprendre, choses à comprendre....

C'était en 2013, confrontée du jour au lendemain directement à la maladie dont je n'avais fait qu'entendre parler jusqu'à ce moment, à l'éloignement d'avec mes enfants, à la perte d'un être cher......mon père.

J'ai "grandi" et compris beaucoup cette année là, malgré la douleur et la tristesse, il y a eut aussi de très bon moment, des crises de fou rires....de la joie.

La vie aussi dure soit elle parfois, nous apprends beaucoup de chaque instant, et surtout, à aller de l'avant.

Voili, voilou.....c'était juste un ptit clin d'œil....

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Mon ange, mon enfant...

 

Mon ange,

Mon enfant.....

Le jour où j'ai su que tu étais là, en moi,

Quelle belle nouvelle !!!!

Je t'ai attendu si longtemps.....

Dès les premiers temps,

J'ai senti tes mouvements,

Aussi doux qu'une vague,

Comme le rouli-bouli de celles ci sur le sable.

Au fur et à mesure du temps,

Tu as grandi,

Te montrant plus déconcertant

A chaque moment.

Vibrant, hoquetant,

Allant de droite à gauche,

De haut en bas,

Aussi rapide qu'un éclair,

Mais aussi doux que la mer.....

Seule la voix de ton père te calmait,

Te parlant tout doucement

Contre la paroi qui nous séparaient encore de toi....de nos bras,

Pour te laisser grandir, évoluer

Et atteindre la maturité nécessaire,

Pour naître sans danger.

Nous ne savions pas qui tu étais.....

Pas important,

Juste notre enfant....

Fille ou garçon, peu nous importait.....

Tu nous a fait des frayeurs,

Toujours aussi remuant,

Et faisant mine de vouloir sortir avant.....

J'ai vécu chaque moment si intensément,

Je t'ai attendu si longtemps

"Mon" enfant......

Depuis l'âge de 16 ans.....

Tu es né l'année de mes 30 ans....

Je voulais un enfant, oui,

Mais pas n'importe comment,

Pas à n'importe quel prix.....

 

Par un beau jour de juillet,

En plein été,

Tu as pointé le bout de ton nez.....

Un garçon en pleine santé !!!!!

Nous avons échangé notre premier regard,

Le plus important....

Tu pleurais,

Ton regard était effrayé,

Tu te demandais où tu étais, ce qui se passait....

Malgré mes larmes, je t'ai rassuré

Tout contre moi.....te caressant.....te parlant.....

Le contact si longtemps attendu,

Tellement rêvé....

Puis ils t'ont emmené,

Pesé (4.130), mesuré (52 cm),

Un beau garçon,

Surprenant pour un premier né !!!!!!

 

Quelque jours se sont passés.....

Puis la nouvelle est "tombée"...

J'ai cru que le ciel s'écroulait sous mes pieds,

Rien compris à ce que le doc a expliqué,

Juste entendu que tu devais être transféré,

Que je risquais de te perdre.....

Hyperplasie Congénitale des Surrénales...

Maladie orpheline.....

Mais....qu'est ce que c'est....,,,,,

 

Je te regardais,

Tu dormais enfin à poing fermé,

Tellement beau dans ton berceau....

Si calme et paisible....

J'ai passé des nuits entière à te bercer,

Te baladant le ventre sur mon avant bras,

Avec tellement d'amour et de tendresse,

Dans les couloirs de la maternité....

Tu pleurais tellement le soir arrivant...

 

Cette nouvelle à changé nos vies pour toujours,

Chaque jour,

Je t'ai regardé grandir, évoluer,

Car non, rien ne se voit,

Personne ne peut se douter....

J'ai cru te perdre plusieurs fois....

Et rien n'est gagné...

 

Avec l'adolescence,

La crise d'identité,

Et tout ce que tu envois bouler,

Te rebellant, t'affirmant,

Voulant comprendre pourquoi toi....

La vie d'ados est un chamboulement,

Et la prise d'un traitement,

Plus qu'enquiquinant, astreignant....

Ne pas l'oublier, le prendre régulièrement,

Sous peine de te retrouver.....non...je ne le dirais pas....je ne peux pas....

Nous t'avons toujours tout expliqué,

Pour que tu comprennes au mieux,

Pourquoi prendre ces médicaments....

 

En colère, longtemps tu as été,

Et l'es encore certainement, au fond de toi, bien cachée.....

Mon amour pour toi n'a cessé d'évoluer,

Grandissant en même temps que toi.

L'amour d'une mère n'a aucune frontière....

Peu importe tes choix,

Je serais toujours là,

Nous serons toujours là,

Même séparé....

 

Dur dur la vie d'ados,

Dur dur la vie de parents,

Mais quels plaisirs aussi,

Car la vie ne se résume pas à une pathologie,

Orpheline, ou quelle qu'elle soit,

Mais à beaucoup d'amour et de joie partagées....

 

Et à jamais tu resteras,

Mon ange à moi....

 

L'hyperplasie congénitale des surrénales est une maladie génétique, dite orpheline, car peu de cas. 

Elle est dépistée au 3ièm jour de vie, avec le test de Guthrie depuis 1995 seulement. Merci la science sur ce coup là...Matthieu est né en 2001, ouf !!!

De nombreux enfants mourraient de déshydratation, dans la forme avec perte de sel, avant qu'on ne sache ce qui se passait et qu'on puisse réagir.

Cette maladie ne se guérit pas. Il y a un traitement à vie qui doit être pris, mais quand il est prit correctement quotidiennement, tout se passe bien, l'enfant peut avoir une vie normal. Il faut juste faire attention aux symptômes tel que grosse fatigue, fièvre, maladies (grippe, bronchite, gastro-entérite, ...), douleurs, émotions fortes, chaleur ou froid, etc....

Il faut néanmoins toujours faire attention, car louper quelque chose peut être fatal.....3 jours de non prise de médicaments, et je n'ai plus mon bel ange....

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Le jour où j'ai décidé de m'aimer...

 

Le jour ou j'ai décidé de m'aimer,

C'était il n'y a pas si longtemps....

Le jour ou j'ai compris qu'il était important de m'aimer,

Je me suis envolée....

J'ai repris ma liberté....

Celle qui était cachée dans les tréfonds de mon inconscient,

Et qui s'est réveillée.....

Je l'ai compris grâce à la maladie de mon père,

Ou plutôt après son décès......

J'ai compris que je ne pouvais m'aimer

A travers l'amour que je donnais aux autres,

Parce qu'en faisant cela,

Je me perdais un peu plus chaque jour.....

Vivre à travers, et pour les autres,

Ce n'est pas réellement vivre,

Mais faire abstraction de soi-même....

J'ai compris que ce que je donnais ainsi,

J'étais en droit de me le donner aussi....

Alors j'ai choisi.....

 

Le jour où j'ai décidé de m'aimer,

Je me suis envolée,

J'ai repris ma liberté...

J'ai fait mes choix de vie.

Je me réalise chaque jour qui passe,

Un peu plus, et apprends à être qui je suis.....

Certes, je fais des erreurs, personne n'est parfait, et j'apprends, toujours, à chaque instant....

Je n'ai rien oublié de ce que j'ai été,

De ce que je suis,

Mes valeurs profondes et bien ancrées.

J'ai juste choisi et décidé,

Mais cette fois-ci,

Pour moi-même,

Et avant tout, à partir de mes envies,

Réfléchies.....

Je n'ai pas oublié ceux que j'ai aimé

Et que j'aime toujours.

Certains sont toujours ma priorité,

Sauf que je ne les fait plus passer d'abord et avant tout,

Enfin.....en quelques sortes......

 

J'ai décidé et choisi de m'aimer, oui,

Et j'apprends tout les jours,

Comment on fait,

Pour ne plus passer.....après....

Pas simple tout les jours,

Avec culpabilité.....mais.....

Je suis heureuse d'avoir fait ce choix,

Même si d'autres ne comprennent pas.

J'explique patiemment, tendrement, et avec amour, à mes enfants,

Quand il le faut,

Que je ne regrette pas ma vie d'avant,

Et tout ce qu'elle à pu et continue de m'enseigner à chaque instant.....

Mais qu'à un moment donné,

Il faut faire un choix.

 

Le jour où j'ai décidé de m'aimer,

J'ai appris que sans cela,

Je ne pourrais pas aimer

Qui que ce soit,

Car sans s'aimer soi-même,

Comment peut on aimer vraiment et pleinement

Quelqu'un d'autre,

Inconditionnellement,

Mis à part ses enfants......

Mais les enfants, à un moment,

S'envolent,

Choisissent leur liberté,

Même s'ils nous aiment,

Ils font leur choix,

Ils vivent leur vie.....

 

Le jour où vous choisirez de vous aimer,

Inconditionnellement et entièrement,

Vous pourrez aimer pleinement

La vie par elle même,

Et qui que ce soit.........

 

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